Lorsque celui-ci est décliné, il peut aussi bien être l'objet d'une forme plurielle que d'une forme singulière. 2, 3, 4 et 5 n'existent qu'au pluriel seulement. agere et ferre "piller". Dès les premières années du Ve siècle, plusieurs écrits originaux avaient été rédigés, comme la Vie de saint Grégoire du patriarche Sahak (perdue dans sa version originale), De la réfutation des hérésies du philosophe-théologien Eznik de Koghb, la Vie de Machtots par son disciple Korioun ou l'Histoire des Arméniens d'Agathange (qui fut suivie après la mort de son auteur par le Bouzadaran - Բուզադարան - dont l'identité de l'auteur n'est pas certaine). Ces communautés parlent cette langue ou emploient une autre forme d'araméen comme langue vernaculaire. ), op. Un ample mouvement de renaissance culturelle faisait en effet son apparition chez les Arméniens de la diaspora : à Venise, avec Mékhitar, mais aussi à Constantinople où l'on imprimait de nombreux ouvrages, ou encore aux Indes (à Madras surtout). Les dialectes araméens sont en danger critique d'extinction, car les populations fuient les combats et les persécutions, et rejoignent les autres cohortes de réfugiés[réf. Mais le véritable enjeu se situe au niveau de l'apprentissage de la langue arménienne. L'araméen moderne est parlé aujourd’hui comme première langue par de nombreuses petites communautés éparses et en grande partie isolées, chrétiennes, juives, et par les groupes ethniques mandéens de l'Asie occidentale[7] — les plus nombreux, les Assyriens, sous la forme de l'assyrien néo-araméen et du chaldéen néo-araméen — ; ils ont tous conservé l'utilisation d'une langue véhiculaire dominante, malgré les transferts linguistiques. Elle fut la langue écrite des Arméniens depuis la création de l'alphabet arménien par Mesrop Machtots vers l'an 405 jusqu'à une période assez mal définie, que l'on situe à la perte d'indépendance des royaumes arméniens, au cours de la première moitié du XIe siècle. Ainsi, il n'y a pas eu une langue araméenne statique, chaque époque et chaque zone géographique a plutôt eu sa propre variété. Beyer 1986, p. 38–43 ; Casey 1998, p. 83–6, 88, 89–93 ; Eerdmans 1975, p. 72. Avec la décadence des Abbassides, l'équilibre des forces fut rompu en faveur de l'Empire byzantin qui parvint à imposer son autorité sur les différents royaumes arméniens (annexion du domaine bagratide en 1045). L'arménien est une langue qui constitue à elle seule une branche de la famille des langues indo-européennes, étant seule de cette famille à être plus agglutinante que flexionnelle. La langue littéraire était-elle la langue vernaculaire de tous les Arméniens ? Son nom vient d'Aram[2], une très ancienne région du centre de la Syrie. Le chargé de conférences a participé en mai 1982 à la Table ronde sur les études caucasiennes organisée par Mme C. Paris et M. G. Charachidzé. Ces derniers furent divisés par lui en deux groupes, l'un chargé de traduire les Pères de l'Église depuis le grec, l'autre depuis le syriaque. 26:73). Dans cette famille, l'araméen appartient à la branche sémitique. Depuis les travaux d'Antoine Meillet sur la grammaire comparée des langues indo-européennes[1] et de Hans Krahe sur les substrats paléo-balkaniques[2], le rattachement de l'arménien aux langues thraco-illyriennes est à exclure. Il s'agit seulement de caractères remarquables de la langue grabar. Elle a donné son nom à l'alphabet araméen avec lequel elle était écrite. Ce fut l'abbé Mékhitar (fondateur d'une communauté religieuse sur l'Île Saint-Lazare à Venise vouée à la conservation et à la diffusion de la culture arménienne) qui mit fin à cette tendance excessive[15]. en français des on-dit). Il devait s'y développer une nouvelle culture arménienne, comportant de nombreux emprunts aux Grecs, aux Syriaques et aussi aux Francs apparus dans les parages avec les Croisades. J.-C.), la langue parlée par Jésus-Christ[4],[5], la langue d'une grande partie des livres bibliques de Daniel et d'Esdras, et la principale langue du Talmud[6]. Un mouvement similaire s'accomplit également dans la partie demeurée ottomane de l'Arménie, où une nouvelle langue littéraire se créa à partir du dialecte parlé à Constantinople, connue sous le nom d'arménien occidental. Il est impossible de dire qu'un modèle est d'usage plus fréquent qu'un autre. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, « À mon avis, l'histoire de l'araméen représente le triomphe, pur et simple, de l'esprit humain incarné dans la langue (qui est la forme la plus directe de l'expression de l'esprit)… [Cette langue] réussissait, avec force, à promulguer les questions spirituelles, Cette langue a été connue sous plusieurs noms au cours des siècles. Deux particularités surtout sont notables : Autrement, les différences entre la conjugaison grabar et celle de l'achkharabar sont peu importantes, Comme pour le verbe խաղալ (jouer) au présent de l'indicatif : խաղամ, խաղաս, խաղայ , խաղամք, խաղայք, խաղան. Seule la Mishna est rédigée en hébreu. L'alphabet araméen a été largement adopté pour les autres langues et est l'ancêtre des alphabets hébreu et arabe, ainsi que de l'alphabet kharoshthi dans le nord-ouest de l'Inde, et peut-être l'alphabet brahmi. La langue arménienne, dont l'alphabet a plus de 1.500 ans, est parlée par tous les Arméniens d'Iran et est enseignée dans leurs écoles. En Syrie, il est notamment parlé dans trois villages des environs de Damas, dont Maaloula (20 % des habitants le maîtrisent, essentiellement les plus âgés), ainsi que dans le nord-est de la Syrie[24]. Dès 1073, un nouvel État arménien y était fondé par Rouben Ier: la Petite-Arménie. John A. Matthew Stolper, « What are the Persepolis Fortification Tablets? cit.. La dernière modification de cette page a été faite le 28 juin 2020 à 17:52. Les données comparatives montrent que, pour trois de ces quatre verbes, la forme héritée est le thème de présent. Les premiers artisans de cet âge d'or de la littérature arménienne furent, naturellement, Machtots et ses disciples. Une méthode de langue grabar en ligne s'adressant en priorité aux historiens (PDF - en français). Parmi les manuscrits de la mer Morte, une centaine sont constitués de textes rédigés en araméen, notamment des traductions de la Bible (targoums)[15]. Au XIX e siècle, le territoire est partagé entre la Russie et l’Empire ottoman. En revanche, le grabar propose un système de digrammes qu'on ne retrouve que dans l'arménien moderne occidental : La conjugaison de la langue grabar est, d'une manière générale, assez semblable à celle de l'arménien oriental : un locuteur actuel pourrait ne la trouver qu'archaïsante. Les papyri araméens d’Éléphantine, témoins de la vie d'une communauté juive en Égypte à l'époque achéménide, constituent un autre important corpus de textes. Le fait est connu pour nstim "s'as- seojr", qui correspond exactement à véd. Il se présente au contraire comme un éventail de dialectes adoptant chacun des spécificités régionales. Destiné surtout à familiariser les auditeurs avec les traits principaux de la langue, cet aspect de la conférence ne saurait donner lieu à un rapport détaillé. - II. Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. Comme les années précédentes, les questions de linguistique ont été abordées par le biais de l'étude des textes, notre point de départ étant, une fois encore, l'Évangile de Luc. » Ces deux traductions transcrivent Éli (Eli) pour Matthieu, et Élôï (Eloï) pour Marc. En revanche, le génitif de աստղ (étoile) est աստեղ : c'est une déclinaison en « ե intérieur ». Le Targoum Onkelos, attribué traditionnellement à Onkelos, est la traduction officielle de la Torah utilisée par la communauté juive. *-o-, il existe deux sous-types, l'un en *-ye- et l'autre en *eye- (réduit à -e-, la chute de *-y- entre voyelles étant très ancienne, antérieure même à la chute des finales, comme on le voit par erekc "trois" < *treyes). Un autre danger menaçait l'Arménie : les Turcs seldjoukides, venus de la steppe, qui avaient ranimé l'esprit du Djihad. nstay déjà cité. À son retour, il proposa un système nouveau (quoique lointainement inspiré du grec), un alphabet phonétique qui serait l'arme de la prise d'indépendance culturelle de l'Arménie qui, ironie de l'Histoire, coïncida à quelques années près avec la perte de son indépendance politique (428). Anaïd Donabédian & Frédéric Feydit, « La langue : origine et étapes du développement de la langue (grabar, arménien moyen, arménien moderne) », in Gérard Dedeyan (dir. Cette proposition ne se fondant sur aucune preuve formelle, et il semble qu'il ne faut voir là qu'une nouvelle preuve de la vigueur dont peut se prévaloir une culture seulement basée sur l'oralité[13]. On peut citer à cette époque les noms de Grégoire de Narek qui a su extraire la langue arménienne classique de la liturgie pour l'ouvrir à la poésie arménienne médiévale, et il demeure le grand mystique avec son Livre des Lamentations, Grégoire Magistros (qui fut, pour l'essentiel, un traducteur d'ouvrages grecs), le catholicos Hovhannes (historien), Step’anos Asoghik (historien dont les écrits dépassent le cadre du Proche-Orient) ou encore Aristakès de Lastivert, témoin des drames que connut l'Arménie au cours du XIe siècle. L'arménien classique ou ancien, encore appelé grabar ou krapar (գրաբար, « littéraire ») est une langue morte appartenant à la famille des langues indo-européennes. Questions de grammaire comparée de l'arménien. Du IIIe siècle jusqu'à 650 apr. Depuis la guerre du Golfe en 1990-1991, et surtout depuis 2003, aux suites de l'intervention américaine en Irak lors de la Guerre d'Irak, les Araméens sont menacés. bâptô. La dernière modification de cette page a été faite le 19 septembre 2020 à 18:23. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Arménien_classique&oldid=172431244, Portail:Langues/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, un système de suffixation du verbe plus complexe que dans l', Anaïd Donabédian, « De l'arménien classique à l'arménien moderne : typologie, ordre des mots et contact linguistique », dans. L'araméen pouvait servir de langue véhiculaire ou lingua franca. Le texte de Westcott-Hort (en) se présente ainsi : Le Codex Bezæ, les versions du Stephanus New Testament (1550) et Scrivener New Testament (1894) donnent une autre version de Matthieu 27:46 : « ηλι ηλι λαμα σαβαχθανι[19] » (« êli, êli, lama sabachthani »). Ces textes ont été édités par R. A. Les scribes arméniens entreprirent ainsi de traduire nombre d'écrits religieux, mais aussi des textes profanes, ouvrages de philosophie et de science issus, pour la plupart, d'auteurs grecs. Abovian rénova entièrement l'achkharabar, l'arménien vernaculaire, et en fit une langue littéraire à part entière : l'arménien oriental. Ainsi un étudiant talmudique digne de ce nom a souvent de meilleures connaissances en araméen qu'en hébreu moderne. Originaire de la région d'Erevan (alors encore sous domination perse), Abovian étudia en Russie. Les trois groupes dialectaux actuels sont : L'arabe, l'hébreu et le persan ont emprunté de nombreux mots à l'araméen. Le projet avait été parrainé par Daniel Benjamin, qui était à la tête d'un groupe de personnes qui s'efforcent de préserver et de faire revivre la langue araméenne[réf. J.-C., c'était la principale langue écrite du Proche-Orient. C'est essentiellement le système verbal qui a retenu notre attention, et plus précisément les verbes irréguliers, où l'on peut s'attendre à trouver plus que partout ailleurs des archaïsmes. La création de l'alphabet arménien répondait à cette nécessité. Les premières lignes écrites au moyen de l'alphabet arménien furent les Proverbes de Salomon copiés à Samosate avec l'aide du calligraphe Ruffin. Les guerres reprennent en 1827, lorsque l’Empire russe s'empare des régions arméniennes du nord de la Perse. Heinrichs 1990, p. xi–xv ; Beyer 1986, p. 53. I. nfsTdati ; on y ajoutera deux étymologies qui sont méconnues mais qui tombent sous le sens : (1) arm. L'ancien présent bam, bas, bay survit non seulement comme particule introductive de discours direct, mais aussi comme base de lexème : le verbe bambasem "médire", ancien et usuel, qui dans l'Évangile traduit kakolo- geîn, dérive en effet d'une expression populaire bam, bas "je dis, tu dis" (cf. Par exemple, ընդ associé à un datif signifie « avec » (il prend alors le sens d'un instrumental) : « Բարի ընդ քեզ », (« le bien avec/sûr toi »). L'araméen était la « langue de relation » de cette époque, la langue de l'éducation et du commerce. Grammaire de l'arménien classique. Il s'ensuivit une importante migration des Arméniens vers le sud-ouest, vers la Cilicie où déjà de nombreuses familles s'étaient implantées comme colons pour le compte des Byzantins. L'araméen s'est également répandu en Palestine, supplantant l'hébreu comme langue la plus couramment parlée entre 721 et 500 av. J.-C., on parlait couramment l'araméen de l'Égypte à l'Asie majeure, jusqu'au Pakistan, et c'était la principale langue des grands Empires d'Assyrie, de Babylone et, plus tard, de l'Empire chaldéen ainsi que du gouvernement impérial de la Mésopotamie. Les écrivains et intellectuels contemporains, telle la romancière Serpouhi Dussap, adopte cette langue verniculaire. Les quelques exemples fournis ci-après n'ont aucune prétention à l'exhaustivité, l'article n'ayant pas vocation à fournir un cours de grammaire complet. C'est dans ces communautés que se développa l'imprimerie (le premier livre imprimé en arménien, Urbatagirk, le fut à Venise en 1512 par Hakob Méghapart) qui parvint ensuite aux communautés de Constantinople et aussi de La Nouvelle-Djoulfa, près d'Ispahan. C'est dans ce contexte qu'intervint Khatchatour Abovian (1809-1848). Au VIIIe siècle av. Devant les démêlés de la Perse avec les Arabes, Varaz-Tiroç se rapproche des Byzantins. En quelques décennies, le grabar était relégué à la littérature ecclésiastique et à la célébration de la messe, rôle qu'il tient encore dans les églises de la République d'Arménie. Ainsi, 1 n'est qu'au singulier. J.-C. – 70 apr. L'histoire de la langue grabar débuta véritablement avec Mesrop Machtots, l'inventeur de l'alphabet arménien vers 405 ap. Certains chercheurs qui n'adhèrent pas au consensus sur cette question postulent que les évangiles ont été rédigés en hébreu (Claude Tresmontant)[26] ou en araméen (Abbé Jean Carmignac, qui ne tranche pas entre l'hébreu et l'araméen)[27]. 1985. pp. L'araméen était également la langue employée par les rabbins qui ont participé à l'écriture du Talmud de Babylone et du Talmud de Jérusalem, langue dans laquelle les deux Talmuds furent rédigés intégralement. Dans un cas comme dans l'autre, la forme arménienne repose sur *s°n-e-, ce qui permet d'interpréter comme un degré zéro le vocalisme, en lui-même ambigu, de la forme hittite ou védique que l'on y comparera. En 1071, Alp Arslan et ses cavaliers écrasèrent l'armée byzantine à la Bataille de Mantzikert, sur le sol arménien précisément. souhaitée], pense-t-on, la langue usuelle en Judée du temps de Jésus de Nazareth et le resta dans toute la région, puisque Mani prêchait en araméen, bien que certains historiens estiment que l'emploi du grec s'était étendu à tout le pourtour de la Méditerranée[réf. Selon la règle exposée plus haut, le nombre se décline dans la phrase avec le nom auquel il est associé. Nombreux sont les textes tels les Chroniques d'Eusèbe de Césarée, dont les originaux furent écrits par des auteurs non-arméniens et qui ne sont restés que par leur traduction en langue arménienne. J.-C., c'était la principale langue écrite du Proche-Orient. La longue histoire de l'araméen et son utilisation diversifiée et généralisée ont abouti à la création de nombreux dialectes, parfois considérés comme des langues. L'apogée de la littérature arménienne en langue classique vint avec le renouveau de la royauté arménienne sous les Bagratides en Grande-Arménie et dans d'autres royaumes ou principautés arméniens indépendants (Vaspourakan et Tayk notamment). L'hypothèse thraco-illyrienne se réduit aujourd'hui à une parenté possible et vraisemblable entre l'illyrien, le messapien et l'albanais[3]. Mesrop Machtots et la création de l'alphabet, Joseph Marwart, « Le berceau des Arméniens », dans, Histoire de l’Arménie des origines à 1071. La création d'une langue littéraire et propre à exprimer des abstractions complexes n'est donc pas sans conséquence pour le destin des peuples[14]. hayim, nayim ( < *ni-hayim) "regarder", cf. Bien qu'elle ne soit guère utilisée, elle est cependant encore la langue liturgique de l'Église apostolique arménienne et est très étudiée par les linguistes, en raison des importants archaïsmes indo-européens qu'elle comprend et par les historiens, du fait de la richesse des manuscrits arméniens (outre la valeur des textes issus d'auteurs arméniens, beaucoup d'écrits originellement en grec ou en syriaque n'ont été conservés que par l'intermédiaire de l'arménien). Selon une hypothèse aujourd'hui rejetée par les linguistes, les Arméniens auraient fait partie des peuples thraco-illyriens. La Bible de Jérusalem met en note sur le verset de Marc 15:34 : « Jésus a dû prononcer en araméen, Élahî, transcrit Élôï, peut-être sous l'influence de l'hébreu Élohim. Selon l'Unesco, il compte alors encore un demi-million de locuteurs, dans des villages et régions reculées de la Syrie, du sud-est de la Turquie, du nord de l'Irak et de l'Iran, et au sein de diasporas autour de Paris (à Sarcelles notamment), en Suède et aux États-Unis[12]. Le premier logiciel de traitement de texte en langue araméenne a été élaboré en 1986-1987 au Koweït par Sunil Sivanand, un jeune professionnel des technologies de l'information qui est maintenant directeur général et ingénieur en chef chez Acette, une société implantée à Dubaï. Le professeur Franz Rosenthal a écrit, dans le Journal of Near Eastern Studies (traduction libre) : « À mon avis, l'histoire de l'araméen représente le triomphe, pur et simple, de l'esprit humain incarné dans la langue (qui est la forme la plus directe de l'expression de l'esprit)… [Cette langue] réussissait, avec force, à promulguer les questions spirituelles[13]. Par exemple dans le groupe nominal : « Այսր մարդոյ մեծի հաւգին » (« l'âme de ce grand homme »), Այս et մեծ (respectivement le pronom démonstratif et l'adjectif qualificatif) s'accordent avec le nom, մարդ, au génitif. Il est de la sorte tout aussi possible de dire (au génitif) : « վեցի ձիոյ » (« de six cheval », mot à mot) ou « վեցից ձիոց » (« de six-s chevaux », toujours mot à mot). nerkanem "teindre", calque de gr. Une tentative de rattacher l'arménien aux langues anatoliennes est restée sans écho[8]. Avant la révolution, l'enseignement dans les écoles arméniennes était en arménien et en persan. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le grabar possède les mêmes cas de déclinaisons que l'arménien moderne : le nominatif, le génitif, le datif, l'accusatif, l'ablatif, l'instrumental et le locatif. Plus précisément, il constitue une partie de la sous-famille sémitique occidentale septentrionale, qui comprend également les langues cananéennes telles que l'hébreu et l'ougaritique. véd. L'araméen pouvait servir de langue véhiculaire ou lingua franca[9]. 207-208. www.persee.fr/doc/ephe_0000-0001_1981_num_2_1_6850, Chargé de conférences : M. Charles de LAMBERTERIE. wrîtan. got. Une des plus grandes collections de pièces en araméen achéménide, au nombre de 6 000 lisibles (correspondant à environ 500 textes déchiffrés), est celle des tablettes de Persépolis[10],[11]. La langue arménienne occidentale est donc livrée à elle-même et suit, selon ses points d'ancrage géographique, des directions différentes. Le XIe siècle fut en effet celui de changements profonds pour les Arméniens. ), mais est plutôt à comparer avec le subjonctif présent actuel qui est, lui, l'évolution directe de l'indicatif grabar par un curieux phénomène linguistique : խաղամ, խաղաս, խաղա , խաղանք, խաղաք, խաղան. 630-635: Mejēj II Gnouni: Nakharar arménien, nommé gouverneur par Héraclius pour l'Arménie byzantine 635-638: Davith Saharouni Poursuivant l'étude (synchronique et diachronique) du système verbal entreprise les années précédentes, nous avons examiné les verbes a présent en -e- et en -i- : ils vont de pair, le second servant, en partie, de médio-passif au premier. san[)-), soit de l'aoriste (véd. Au-delà, le locuteur peut choisir entre le singulier et le pluriel, selon son gré (il y a en fait, théoriquement, une subtile nuance entre les deux formes) mais toujours en accord avec le substantif, en nombre et en cas. Pour davantage de détails, consulter un des deux liens externes au bas de la page. Elle a donné son nom à l' alphabet araméen avec lequel elle était écrite. Nakharar arménien, nommé marzpan pour les provinces restées perses par le roi sassanide Kavadh II. Le Sefer HaZohar (Livre de la Splendeur), livre ésotérique juif, est rédigé en araméen[20].