Publié le Deux ans plus tard, reconverti en homme d’affaires, Pradelle obtient l’adjudication de l’inhumation et du transfert dans des nécropoles des corps de soldats morts au front. Et à la vie recluse, car plus question de s’aventurer dehors avec son visage privé de bouche. Albert est le témoin d'un crime : le lieutenant Henri d’Aulnay-Pradelle, aristocrate arriviste qui veut gagner ses galons de capitaine, parvient à lancer une dernière offensive en faisant croire que les Allemands, qui attendent pourtant l'Armistice comme les Français, ont tué deux de ses hommes éclaireurs, mais Albert a compris que c'est son lieutenant qui leur a tiré une balle dans le dos. Auteur de romans policiers, la publication d'Au Revoir Là-Haut marque un tournant important dans sa carrière car il change de genre littéraire pour publier un roman qu'on peut qualifier de picaresque (le roman picaresque peut se définir comme un récit sur le mode autobiographique mettant en scène des héros miséreux vivant généralement en marge de la société. Pierre Lemaitre est né à Paris le 19 avril 1951. Démobilisés, Albert et Édouard, amers, vivent difficilement à Paris. 18 mars 2020 Revenu à la vie civile, Édouard refuse de renouer avec sa famille et se laisse dépérir. d’Edouard Péricourt dans les tranchées. Je suis mort est un roman écrit par Marc-Édouard Nabe, publié par Gallimard [1], dans la collection L'infini, dirigée par Philippe Sollers Résumé Le livre s'ouvre sur le suicide du narrateur, d'une balle tirée en pleine tête. Péricourt devient ainsi Larivière. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. d’Edouard Péricourt dans les tranchées. Novembre 1918. Pradelle découvre qu’Édouard serait soit-disant mort, ce qui l’arrange. Appartenant à l'histoire de la peinture dans le dernier tiers du XIXe siècle, Manet avait eu dès son enfance un goût irrésistible pour l'art, mais eut toutes les peines du monde à faire admettre ses tableaux au Salon annuel, avant de prendre la résolution de faire une exposition particulière en 1867. Le cynisme de la plupart des personnages du livre est effarant. Le nouveau roman de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut (Albin Michel), sort en librairie le 21 août.Extrait en avant-première. Pradelle, responsable de la bataille qui a défiguré Édouard, a épousé sa sœur Madeleine. Il suscite ainsi le désir de vengeance de ses troupes face aux « boches » auxquels elles attribuent la mort de leurs camarades. Novembre 1918. Novembre 1918. La morphine aide d’abord Péricourt à supporter À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d'une mort certaine. Comme lui, 15 autres personnes célèbres ont leur anniversaire un 12 octobre. Il représente un soldat aux lèvres sanglantes, marqué d’une phrase : « Vive la mort ». Ces deux laissés-pour-compte se vengent de l'ingratitude de l’État en mettant au point une escroquerie qui prend appui sur l'une des valeurs les plus en vogue de l'après-guerre : le patriotisme. Novembre 1918, à quelques jours de l’armistice, trois hommes vont unir leurs destins. Marcel Péricourt, c'est la brute capitaliste sauvage en train de détruire l'humanité, Pradelle, le prédateur social. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Comment échapper au confinement ? », Cet euphémisme reprend avec un mélange de pathos et d’ironie cruelle le vocabulaire utilisé par les différents personnages pour décrire le déguisement d’Edouard, le corps percuté par la voiture est en revanche décrit du point de vue des spectateurs : « tout le monde vit clairement le corps du jeune homme cambré, le regard vers le ciel, les bras largement ouverts, comme pour une élévation », la longueur de cette phrase crée là aussi un effet de ralentissement et produit une image lyrique, mais ce lyrisme est aussitôt contredit par la dernière phrase qui décrit la retombée brutale du corps sur la chaussée : « Puis il retomba, s’écrasa sur la chaussée, le crâne frappa violemment l’arête du trottoir, et ce fut tout. Péricourt devient ainsi Larivière. Pendant ce temps, son père, Marcel Péricourt, tente de comprendre la mort de son fils dans les tranchées et de trouver la paix. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Par ailleurs, le récit de cette mort constitue l’ultime pied de nez du personnage à la réalité et à une société contre laquelle il s’est toujours rebellé. Premier problème : Madeleine Péricourt, sœur d La mort d’Edouard apparaît comme un suicide qu’il met en scène dès le départ en se déguisant en ange avec des ailes vertes (le vert symbolisant le mal, et indiquant aussi la décomposition) et un « visage de marbre » comparé par M. Péricourt à « un masque mortuaire » L’extrait met en scène la mort d’Edouard, percuté accidentellement par la voiture de son propre père. Il commande des cercueils d’un mètre trente (ce qui imposera de tronçonner les cadavres), embauche des ouvriers analphabètes, ne met en place aucune organisation pour assurer aux proches des héros morts que c’est bien leur fils ou leur frère qui gît dans la tombe marquée à son nom. Il n’est plus l’homosexuel à bannir. Son objectif est de faire fortune rapidement pour restaurer le manoir familial tombé en ruines. Mais dans quel état… Le premier est traumatisé après avoir été enterré vivant dans un trou d’obus, et le second a perdu la moitié de son visage en parvenant à déterrer son copain. Henri d’Aulnay-Pradelle qui, après avoir envoyé deux soldats à la mort, tente d’éliminer Albert Maillard, témoin involontaire de son crime et Edouard Péricourt, sauveur de Maillard, enseveli par une explosion d’obus. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut … Ruinée, elle va se venger. Manon . A Edouard (Nahuel Perez Biscayart), tempérament d’artiste qui se fabrique des masques magnifiques, il manque le bas du visage. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre Le nouveau roman de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut (Albin Michel), sort en librairie le 21 août.Extrait en avant-première. Il prend le nom de Jules d’Epermont, sculpteur factice de monuments aux … Edouard PERICOURT. Au revoir là-haut , film français de Albert Dupontel, sorti en 2017 Analyse critique Le film débute en novembre 1920, Albert Maillard est interrogé par un officier de la Gendarmerie française, au Maroc. A la sortie de la guerre, en novembre 2019, deux anciens Poilus, Édouard Péricourt (fils de la haute bourgeoisie, dessinateur fantasque, homosexuel, rejeté par son père) et Albert Maillard, modeste comptable, essaient tant bien que mal de survivre aux marges d’une société qui veut oublier la guerre et surtout les soldats survivants. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt (Albert Dupontel) sauve Albert Maillard (Nahuel Perez Biscayart) d’une mort certaine. Elles auront ainsi le courage de partir pour un ultime assaut des positions ennemies. Il représente un soldat aux lèvres sanglantes, marqué d’une phrase : « Vive la mort ». D’une guerre à l’autre, Couleurs de l’incendie nous raconte l’histoire de Madeleine Péricourt, sœur d’Edouard Péricourt, fille de Marcel Péricourt et femme d’Henri d’Aulnay-Pradelle, trois des personnages principaux d’Au revoir là-haut le premier volet de la trilogie de Pierre Lemaître, paru en 2013. Avec l’argent déjà perçu, Albert et Edouard occupent une suite luxueuse à l’hôtel Lutetia et organisent des fêtes décadentes qui annoncent les excès des années folles et dans lesquelles ils créent des mises en scène ridiculisant les hauts gradés et les chefs d’Etat responsables de la guerre et de la situation internationale. Novembre 1918. Revenu à la vie civile, Édouard refuse de renouer avec sa famille et se laisse dépérir. Novembre 1918. Pour recevoir l’argent, Edouard a pris un pseudonyme : Eugène Larivière. Les Péricourt sont mal en point. Abécédaire. par Professeur L, Année scolaire 2019-2020 – Lycée Cassini (Clermont-de-l ’Oise), Niveau seconde – séquence 1 : des personnages dans la tourmente de l’Histoire et les spirales du souvenir, Objet d’étude : le roman et le récit du XVIIIe au XXIe siècle. « Bon Dieu, Quelle journée ! Novembre 1918. Războiul se termină. Les grands livres ne donnent pas toujours de grands films, mais ici c'est le cas: l'acteur-réalisateur Albert Dupontel adapte avec brio Au revoir là-haut, le Prix Goncourt 2013 de Pierre Lemaitre, histoire de deux survivants de la guerre 14-18 qui tentent tant bien que mal de revenir à la vie civile (ce mercredi 25 sur les écrans). A Edouard (Nahuel Perez Biscayart), tempérament d’artiste qui se fabrique des masques magnifiques, il manque le bas du visage. La réintégration est d’autant plus difficile qu’Edouard Péricourt, en plus d’être rejeté par son père, est une gueule cassée. Ils vendent aux municipalités des monuments aux morts fictifs. Édouard VI (né Edward, 12 octobre 1537 – 6 juillet 1553) est roi d'Angleterre et d'Irlande de 1547 à sa mort. Il commence sa carrière professionnelle comme psychologue dans la formation professionnelle des adultes, enseignant la culture générale, la communication. Au revoir là-haut est un roman de Pierre Lemaitre paru le 21 août 2013 aux éditions Albin Michel. • Ils s’occupent comme ils le peuvent … Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise leurs vies en même temps qu’il lie leurs destins. Pour le soulager, le chirurgien accepte de lui donner de la morphine. Albert et Edouard ont monté leur escroquerie aux monuments aux morts. Bien décidé à prendre sa revanche sur l’existence, Edouard monte une escroquerie aux monuments aux morts avec Albert. Il devient l’objet d’un profond regret, celui ne d’avoir pas su, comme père, accueillir ses différences. Novembre 1918. À travers son témoignage, dans un flash-back qui dure presque tout le film, il raconte la fin de sa participation à la Première Guerre mondiale. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise leurs vies en même temps qu’il lie leurs destins. Ils vendent aux municipalités des monuments aux morts fictifs. », la description clinique et lapidaire de la retombée évacue tout lyrisme et toute spiritualité et ramène le lecteur au côté prosaïque et sinistre de la mort par accident, la dernière proposition, « et ce fut tout » abrège le récit de la mort d’Edouard et crée un bouleversement chez le lecteur qui a suivi pendant 41 chapitre la trajectoire du jeune homme, le décalage entre le caractère lapidaire, prosaïque et clinique du récit de la mort et le reste du récit qui a attaché le lecteur au personnage produit un choc émotionnel. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Quelques masques du film / diaporama. Mais tout n’est pas bien qui finit bien : Edouard reçoit au visage un éclat d’obus qui le défigure. Albert prend soin de lui. Il est sauvé in extremis par Édouard Péricourt. Novembre 1918. Ces deux laissés-pour-compte se vengent de l'ingratitude de l’État en mettant au point une escroquerie qui prend appui sur l'une des valeurs les plus en vogue de l'après-guerre : le patriotisme. La réintégration est d’autant plus difficile qu’Edouard Péricourt, en plus d’être rejeté par son père, est une gueule cassée. Albert est le témoin d'un crime : le lieutenant Henri d’Aulnay-Pradelle, aristocrate arriviste qui veut gagner ses galons de capitaine, parvient à lancer une dernière offensive en faisant croire que les Allemands, qui attendent pourtant l'Armistice comme les Français, ont tué deux de ses hommes éclaireurs, mais Albert a compris que c'est son lieutenant qui leur a tiré une balle dans le dos. Découvrez les anecdotes, potins, voire secrets inavouables autour du film "Au Revoir Là-haut" et de son tournage. Celui-ci est atteint à son tour par un éclat d’obus, qui lui arrache la mâchoire. On disait parfois le « petit Péricourt » pour jouer avec le paradoxe, parce que, pour un garçon né en 1895, il était extrêmement grand, 1 m 83, vous pensez, c'était quelque chose. Devenu Eugène, il imagine une gigantesque escroquerie aux monuments aux morts, qui sonnera comme une revanche : il sera riche comme son père, dénué de scrupules comme les organisateurs du massacre de masse. Leur relation naît le 2 novembre 1918, juste avant la fin de la Grande Guerre. Et tout ça le 2 novembre 1918… Avec l’aide d’Albert, il plonge dans l’identité d’un soldat mort. Quelques masques du film… Thalia. Parce qu’il est en conflit avec son père, le richissime et très puissant M Péricourt, Edouard demande à son ami Albert de le faire passer pour mort. Publié dans La force du livre tien à la proximité des personnes dont la vie serait ruinée s’ils se découvraient. Novembre 1918. 30 avril 1883 : mort du peintre impressionniste Édouard Manet. Pour sortir en héros de la guerre qui s’achève (nous sommes en novembre 2018), le capitaine Aulnay-Pradelle n’hésite pas à tuer dans le dos deux hommes envoyés en éclaireurs. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise leurs vies en même temps qu’il lie leurs destins. Novembre 1918. Albert cherche alors par tous les moyens à le faire transférer à l’arrière et il finit par découvrir que « Pradelle » a fait disparaître son bon de transport. Un seul exemple. Démobilisés, Albert et Édouard, amers, vivent difficilement à Paris. Une chance pareille, c’était à peine croyable. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Comme Edouard, Joe Bonham est nié, mutilé, marginalisé par la société qui ignore son existence. Novembre 1918. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Et à la vie recluse, car plus question de s’aventurer dehors avec son visage privé de bouche. A : Au revoir Là-haut : c’est le titre du roman qui a été adapté. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre… Country: Canada , France Novembre 1918. A la sortie de la guerre, en novembre 2019, deux anciens Poilus, Édouard Péricourt (fils de la haute bourgeoisie, dessinateur fantasque, homosexuel, rejeté par son père) et Albert Maillard, modeste comptable, essaient tant bien que mal de survivre aux marges d’une société qui veut oublier la guerre et surtout les soldats survivants. Mais il aurait pu freiner. La guerre en toile de fond, l’existence cauchemardeuse d’Edouard ou rien que dans le titre, le film de Dupontel rappelle à la mort et au passage inéluctable comme un rite initiatique. A la mort administrative pour Edouard Péricourt qui ne veut plus jamais revoir sa famille. Quant au lieutenant Pradelle, il profite des nombreux morts inhumés dans des tombes de fortune sur le champ de bataille pour signer un contrat avec l’État qui prévoit de les inhumer à nouveau dans des cimetières militaires, vendant « aux collectivités des cercueils remplis de terre et de cailloux, voire de soldats allemands, La révolte contre le réel et la  critique symbolique de la guerre, Un montage parallèle qui conduit à une issue tragique, Le montage parallèle et le jeu subtil des points de vue, Grâce au jeu subtil du basculement entre différents points de vue interne, la narration obéit à un montage parallèle, On découvre le départ d’Edouard à travers différents points de vue successifs, Tous ces points de vue sont variés en ce sens qu’ils émanent à chaque fois de personnages différents : les employés du Lutetia (« tous ceux qui avaient servi Monsieur Eugène »), le concierge, M. Péricourt à travers le compte-rendu de Pradelle, une femme de service, Mais malgré la variété des sources, tous convergent vers un seul et même portrait : celui d’un être fantasque, dépensier et excentrique aimant à se déguiser (« une de ces excentricités dont il avait jusqu’alors régalé le personnel », « son gendre avait parlé de « fantaisies » »), La sortie de l’hôtel Lutetia par Edouard et la virée en voiture de M. Péricourt sont racontées selon un montage parallèle, grâce au changement de point de vue et au discours indirect libre, Ce montage parallèle crée de l’action mais surtout une tension annonçant une fin terrible, surtout quand on voit progressivement converger vers un même point la trajectoire et celle du fils : « il roulait déjà sur le boulevard Raspail, il dépasserait le Lutetia, prendrait tout de suite à droite et rentrerait », On devine dès ce passage que le père et le fils ne vont pas que se croiser, L’issue tragique du héros est annoncée à travers son déguisement, qui fait penser à une créature surnaturelle : « comme un saint », « ange », « l’ange », « un ange », Tout est mis en place pour nous faire comprendre que le héros se précipite vers son destin, prêt à s’envoler vers les anges, et donc vers la mort, Les « ailes » sont soulignées plusieurs fois (« ses ailes d’ange », « des ailes », « les ailes », « avec de grandes ailes vertes »  et le lexique de la chasse, avec la comparaison du fils à un gibier et du père à un prédateur, sont des indices très clairs de l’issue tragique : « comme un gibier soudain averti de la présence d’un prédateur », Edouard apparaît à travers ce lexique et cette comparaison comme une victime prête à être sacrifiée, Le croisement des deux trajectoires sonne la mort d’Edouard, La mort d’Edouard apparaît comme un suicide qu’il met en scène dès le départ en se déguisant en ange avec des ailes vertes (le vert symbolisant le mal, et indiquant aussi la décomposition) et un « visage de marbre » comparé par M. Péricourt à « un masque mortuaire », Edouard met en scène son suicide en imitant le vol d’un oiseau et en se précipitant au milieu de la route : « Il se planta au milieu de la chaussée, ouvrit largement les bras à l’arrivée de la voiture, les yeux au ciel », L’issue tragique est également soulignée par le fait que M. Péricourt ne contrôle plus son véhicule : « M. Péricourt n’aurait pas pu s’arrêter. Mais les personnages ne sont pas, pour autant, caricaturaux. Albert Maillard a failli mourir étouffé dans un trou d’obus lors de l’offensive déclenchée par Aulnay-Pradelle. la dernière proposition « et ce fut tout » met un terme définitif à la trajectoire d’Edouard, ce qui n’était pas le cas du premier « mais ce fut tout » qui était suivi d’un « Ou presque », relançant la tension et le suspense. Nahuel Perez Biscayart incarne le rôle d’Edouard Péricourt, ancien soldat de la première guerre mondiale devenu gueule cassée. Adaptation du roman de Pierre Lemaître ( Prix Goncourt 2013 ) , Au-revoir là-haut est le sixième film du réalisateur et acteur français Albert Dupontel à qui l’on doit déjà Bernie ou 9 mois ferme . Couleurs de l’incendiereprend certains personnages du livre. A la mort administrative pour Edouard Péricourt qui ne veut plus jamais revoir sa famille. Il passe un marché avec Albert : si Péricourt se tait, il aura le droit de devenir Larivière et Pradelle fermera les yeux. En faisant peu à peu le deuil de son fils présumé mort, Péricourt se réconcilie avec son souvenir. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise … Il devient l’objet d’un profond regret, celui ne d’avoir pas su, comme père, accueillir ses différences. Edouard sauve Albert, tombé au fond d’un trou d’obus et recouvert de terre. Mais les personnages ne sont pas, pour autant, caricaturaux. Ils vivent généralement des aventures extravagantes et pittoresques qui les mettent en contact avec toutes les couches de la société. Dans Johnny got his gun, le héros, Joe Bonham, apparaît aussi comme une victime d’une société hypocrite qui envoie les fils de la nation à la mort. Le blanc qui suit sert de linceul au personnage, crée un effet de silence nécessaire au lecteur pour faire le deuil d’un personnage auquel il s’est attaché depuis le début du roman, La révolte contre le réel et la critique symbolique de la guerre, Le déguisement et la mise en scène d’Edouard trahit dès le début une tendance suicidaire : il se déguise en ange et dépense à tout va la fortune qu’il a extorquée à l’Etat, Son suicide déguisé est aussi une manière de montrer que la seule issue que lui offre une société hypocrite, qui ne veut plus entendre parler des gueules cassées, mais qui se nourrit de propagande nationaliste, est la mort, Dès le début du roman Edouard se présente comme un rebelle à l’autorité (que celle-ci soit paternelle, militaire ou médicale), Sa mise en scène finale traduit son attachement viscéral à la liberté et son désir d’en finir dans une société qui de toute façon refuse de regarder la réalité en face, D’autre part, le fait que l’auteur imagine qu’Edouard est tué accidentellement par son propre père permet d’offrir une ultime vision critique contre la guerre, D’après ce récit en effet, la guerre apparaît comme une entreprise de mort, dont les victimes sont les fils, et dont les profiteurs sont les pères, La guerre est le sacrifice du fils par le père, c’est le meurtre du fils, On retrouve la définition de la guerre telle que la propose le philosophe Michel Serres, En collaborant activement au système économique, à l’industrie qui a profité de la guerre, M. Péricourt fait partie de ceux qui ont détruit Edouard, Nié, mutilé, marginalisé par une société ivre de laideur et de bêtise nationaliste, Edouard n’avait d’autre issue que la mort, Pour autant cet extrait ne constitue pas un éloge du suicide puisque l’envolée lyrique apparaît comme vaine, et la mort, brutale, violente, est triste et laide. Péricourt îl salvează, dar pentru că niciun bine nu rămâne nepedepsit, câteva momente mai târziu o grenadă îi expodează în față, lăsându-l fără maxilarul inferior. Leur relation naît le 9 novembre 1918, juste avant la fin de la Grande Guerre. Albert et son amie Pauline quant à eux, se sachant menacés par la police, décident de quitter le territoire, quand Edouard ne souhaite ni s’enfuir ni être pris. L’auteur met en scène la mort d’Edouard au moyen d’un subtil montage parallèle dans la narration obtenu grâce à la variation des points de vue interne, au discours indirect libre et au registre tragique. A travers le récit de cette mort, l’auteur développe une critique profonde de la guerre, dévoilant sa véritable nature : la guerre est le meurtre organisé des fils par les pères. Pendant l'offensive, Pradelle, se voyant démasqué, pousse Albert dans un trou d’obus, ce dernier se retrouve alors enterré vivant face à une tête de cheval mort. Autant dire que ça ne va pas fort. France 2 diffuse dimanche 4 octobre le film d’Albert Dupontel adapté du roman récompensé en 2013 du prix Goncourt. Edouard Péricourt est donc mort aux yeux de la société et Eugène Larivière est un mort-vivant de cette guerre. Leur relation naît le 9 novembre 1918, juste avant la fin de la Grande Guerre. Albert Maillard et Edouard Péricourt ont eu de la chance. A partir de 2006, il peut vivre de ses œuvres. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d'une mort certaine. Edouard Péricourt n’a pas plus envie de mourir. Acrostiches par Anaïs . Pradelle découvre qu’Édouard serait soit-disant mort, ce qui l’arrange. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Henri d’Aulnay-Pradelle qui, après avoir envoyé deux soldats à la mort, tente d’éliminer Albert Maillard, témoin involontaire de son crime et Edouard Péricourt, sauveur de … frôle alors la mort et est sauvé par un fils de bonne famille, Édouard Péricourt, dessinateur de génie, lequel est, du même coup, touché au visage et défiguré. Alors que la dépouille de Marcel Péricourt sort de la maison, Paul, le fils de Madeleine, 7 ans, se jette par la fenêtre et se retrouve sur le cercueil de son grand-père. Partez à l'aventure avec Lancelot ce soir sur la #A la maison (31) ! Édouard vend à son père un projet de monument qui ne sera jamais réalisé. Novembre 1918, à quelques jours de l’armistice, trois hommes vont unir leurs destins. Le jour où il devenait millionnaire, son beau-père allait passer l’arme à gauche. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un Au Jockey Club, Péricourt, devenu le beau-père de Pradelle, fait un malaise alors que ce dernier vient d’apprendre qu’il est adjudicataire de plusieurs cimetières. Février 1927. La morphine aide d’abord Péricourt à supporter la douleur, puis à s’inventer … Novembre 1918. Ce dernier rêvait d’un fils capable de prendre le flambeau de ses affaires financières et de ses relations politiques. Novembre 1918. Până la venirea colegului său Edouard Péricourt, Maillard respiră cu ajutorul oxigenului rămas în plămânii unui cal mort. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise leurs vies en même temps qu’il lie leurs destins.