Mais il s'en moque car il a pris goût au Fight Club et à sa violence rédemptrice. (Yes, literally a sex competition game!) Après sa distribution en salles, il est devenu plus populaire via le bouche-à-oreille et les ventes du DVD l'ont établi comme un film culte[97],[98]. Ils mettent en place des lectures du script avec des acteurs pour déterminer sa longueur et l'interprétation initiale dure six heures[8]. Un jeu vidéo, également intitulé Fight Club, est sorti en 2004 sur PlayStation 2 et Xbox. Les maquilleurs conçoivent deux méthodes pour représenter la sueur : pulvériser de l'eau minérale sur une couche de vaseline et utiliser de l'eau pure pour « mouiller la sueur ». Fight Club n'a rien d'un film homo. Quand le Fight Club évolue en un mouvement révolutionnaire, le film cautionne seulement à moitié la dialectique de Tyler Durden car le narrateur rejette ses idées[82]. Il s'ensuit une bagarre entre eux, qu'il trouve particulièrement vivifiante. La chanson de la scène finale et du générique est Where Is My Mind? Le premier choix de Fincher pour le rôle de Marla Singer est Janeane Garofalo, qui le refuse en raison de son contenu sexuel[21]. Il parvient de justesse à s'échapper du commissariat et se rend dans un immeuble piégé. Le budget final de la production s'élève à 63 000 000 dollars[2]. A ticking-time-bomb insomniac and a slippery soap salesman channel primal male aggression into a shocking new form of therapy. En sortant du bar, ce dernier lui propose de le frapper. Le narrateur leur demande de les laisser seuls. L'effet est immédiat : Tyler disparaît définitivement. Fight Club is a 1999 American film directed by David Fincher and starring Brad Pitt, Edward Norton, and Helena Bonham Carter. Art Linson, qui se joint tardivement au projet, rencontre un autre candidat, Brad Pitt. Pour Patrick Fabre, de Studio Magazine, le film « est un condensé de cinéma, une vraie leçon de mise en scène, où Fincher mixe […] une multitude de techniques narratives […] avec une réelle inventivité. Pitt décrit cette dissonance comme « un mécanisme d'autodéfense qui empêche ma génération d'avoir une connexion ou un engagement vraiment honnête avec nos vrais sentiments… Nous sommes trop concernés par le succès et l'échec, comme si ces deux choses étaient tout ce qui allait nous définir au bout du compte »[24]. Une cartographie d'un cerveau créée par ordinateur est faite à l'aide du L-System[36] d'après les dessins d'un illustrateur médical. En 2006, un lycéen a été gravement blessé lors d'un combat à Arlington et l'enquête de la police a conduit à l'arrestation de six adolescents[101]. Bell contacte quatre réalisateurs pour diriger l'adaptation. C’est très simple, nous allons te coacher personnellement pour t’aider à y arriver! La seule chose qui manque à l’apprentissage vidéo pour être révolutionnaire est la correction. Richard Schickel, de Time Magazine, applaudit l'interprétation de Pitt et Norton mais critique le procédé conventionnel du développement du film et l'échec de la tentative de rendre le personnage de Bonham Carter intéressant[61]. Il y avait trop de déplacements. Les responsables de la Fox refusent que l'image du savon rose, avec le titre du film inscrit dessus, réalisée par Wieden+Kennedy, soit la principale image utilisée pour la promotion. Son film est un objet étrange et assez antipathique, très proche de, « Il a essayé de faire tout ce qu'on lui avait appris à faire, de s'adapter à ce monde en devenant ce qu'il n'était pas. Quand Fincher rejoint le film, il estime qu'une narration serait nécessaire, permettant notamment d'insuffler de l'humour[10], et craignant qu'en son absence le film soit « triste et pathétique »[11]. Il y prend goût et décide d'intégrer d'autres groupes d'entraide mais remarque bientôt qu'une femme, Marla Singer, participe comme lui à tous les groupes. Ces derniers n'aiment pas le film et redoutent que celui-ci ne trouve pas son public[37]. Le narrateur rejoint donc un groupe de victimes du cancer des testicules, et s'aperçoit que se faire passer pour une victime lui permet de se sentir en vie et de soigner son insomnie. L'année suivante, il remporte trois OFCS Awards dans les catégories du meilleur DVD, des meilleurs commentaires audio DVD et des meilleurs bonus DVD[77]. Avec l'aide de Tyler Durden, il tue son dieu en faisant des choses que l'on n'est pas censé faire. Fox offre à Norton un cachet de 2 500 000 $ pour l'attacher au projet mais l'acteur ne peut toujours pas accepter immédiatement car il doit tourner dans un film de Paramount Pictures. Trentenaire célibataire, désillusionné par la vie et anhédonique, il souffre d'insomnie chronique et cherche un moyen de s'évader de son existence monotone. Fight Club by Chuck Palahniuk . Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Mais un film, Fight Club de David Fincher, a révolutionné la façon dont les spectateurs percevaient la frontière entre fiction et réalité au cinéma. Il reçoit des critiques très contrastées de la part de la presse, qui se déchire à son sujet en raison des multiples interprétations pouvant en être faites, et demeure l'un des films les plus controversés des années 1990. David Fincher décrit son film comme un rite de passage, comme Le Lauréat (1967) l'avait été en son temps, mais pour les personnes dans la trentaine. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb. Lors des OFCS Awards 1999, le film reçoit cinq nominations dans les catégories du meilleur film, du meilleur acteur (pour Norton), du meilleur réalisateur, du meilleur scénario adapté et du meilleur montage, sans toutefois remporter un seul trophée[76]. Lors des scènes précédant la rencontre du narrateur avec Tyler Durden, quatre images de Tyler sont insérées pour créer un effet subliminal[28],[29],[N 8]. Pour représenter la condition physique du narrateur qui se dégrade tout au long du film tandis que celle de Tyler Durden s'améliore, il est décidé très tôt que Norton commencera à se priver de nourriture dès le début du tournage tandis que Brad Pitt fera de la musculation et des séances de bronzage, de sorte que Pitt devienne de plus en plus idéalisé à mesure que Norton dépérit[26]. Mais Tyler apparaît pour l'empêcher de désamorcer les explosifs et ils commencent à se battre dans le parking de l'immeuble. La publicité définit les « signes extérieurs de bonheur » de la société, provoquant ainsi une poursuite superflue de l'accumulation de biens matériels qui remplace celle plus essentielle de la plénitude spirituelle[13]. Fincher prend alors conseil auprès du réalisateur Cameron Crowe, qui lui suggère de donner plus d’ambiguïté au personnage de Tyler Durden. Pour François Gorin, de Télérama, « Fight Club se contente de délayer une mélasse sub-nietzschéenne épicée de violence gratuite »[71]. Lors de la scène où un membre du Fight Club arrose un prêtre d’eau, la caméra tremble très légèrement. Les personnages, ayant subi une émasculation sociale, sont réduits à être « une génération de spectateurs ». Il inclut également des éléments présents dans le roman pour provoquer un sentiment de malaise dans le public[pas clair] et détourner son attention du retournement final dont bénéficie le film. Fincher conseille plutôt d'engager Edward Norton en se basant sur la performance de celui-ci dans Larry Flynt[16]. Le narrateur réalise alors que ses désirs convergent vers Marla et commence à se séparer de Tyler[14]. De retour chez lui, le narrateur découvre que son appartement a été détruit par une explosion. C'est alors que les bombes dissimulées dans les immeubles voisins explosent, faisant s'écrouler les bâtiments. When the story begins, the Narrator is a recall coordinator for a major car company (shown to be named "Federated Motor Corporation" in the film). Lors de sa première projection à la Mostra de Venise, les débats entre les partisans et les détracteurs sont féroces, plusieurs critiques comparant à Orange mécanique (1971) son impact et sa réflexion controversée sur la violence[49],[50]. Elle met en avant la photographie et le montage « experts » et le duo d'acteurs « provocateur et complexe »[56]. L'instant d'après, il est rejoint par ses hommes de main qui amènent Marla, enlevée sur les ordres de Tyler. Fight Club suit un double récit, l’un étant très frontal, racontant simplement une histoire de renonciation au système et de remise en question, le second récit étant beaucoup plus métaphorique, chaque élément du récit frontal recelant un sens caché qui offre au film de multiples pistes d’interprétation qui nécessitent plus de deux visionnages pour les étudier correctement, je l’accorde. David Fincher s'oppose à ce que les affiches et les bandes-annonces soient centrées sur Pitt et conseille au studio d'engager l'agence de communication Wieden+Kennedy pour mettre au point la campagne de promotion. À sa sortie, Fight Club est un échec commercial aux États-Unis mais réalise de meilleures recettes au niveau international. Le film reprend la scène du début, où le protagoniste a le canon d'un pistolet dans la bouche. Que ce soit dans les cours qu’ils donnent chaque jour dans son club depuis 2002 ou sur le web à travers sa chaîne Youtube (130 000 abonnés) et son site Greggot.com qui compte plus de 3000 élèves virtuels. Peter Travers, de Rolling Stone, évoque un classique sans compromis et écrit : « Est-ce que Fight Club est un bon film ? Mais un nouveau scénariste, Jim Uhls, fait pression sur Donen et Bell pour qu'on lui confie la tâche, et les producteurs l'engagent. Le film commence par un plan en flashforward montrant personnage principal à qui on a enfoncé un pistolet dans la bouche et dont on entend la voix en monologue intérieur qui se remémore comment il en est arrivé là. Le narrateur est un technicien de rappel en usine d'une grande marque de voitures défectueuses. Elle suit son processus de pensée initié par la peur qu'il ressent[33]. Comparant le tournage de Fight Club à celui, bien moins compliqué, de son film suivant, Panic Room, Fincher déclarera : « J'avais la sensation que je passais tout mon temps à regarder les camions charger et décharger afin que je puisse tourner trois lignes de dialogues. Leur discussion sur le consumérisme amène le narrateur à se faire inviter chez Tyler pour y passer la nuit. Dans la première version, Alex se suicidait avec un couteau portant les empreintes de Dan. Marla est une perspective à la fois séduisante et négative pour le narrateur, qui choisit à la place la nouveauté et l'excitation provenant de son amitié avec Tyler Durden. Tu vas avoir accès à une bibliothèque complète de cours sur différents thèmes et styles de combat. Les lieux de tournage se situent à Los Angeles et dans ses environs et les décors pour les intérieurs sont tournés dans les Studios Fox de Century City[27]. Tu seras entouré d'autres personnes qui comme toi ont le même objectif, devenir la meilleure version d'eux-mêmes. L'appartement où vit Marla Singer est basé sur des photographies des Rosalind Apartments dans le centre de Los Angeles[28]. À la suite du refus du réalisateur, Milchan menace Mechanic de se retirer du financement. FIGHT GAME Four fighters. Il est, en effet, victime d'un dédoublement de personnalité. Le film délivre ainsi volontairement un message ambigu dont l'interprétation est laissée au public[84]. Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux‐repas pour une personne comme beaucoup d’autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. Fight Club, un film de David Fincher | Synopsis : Malgré sa situation professionnelle très enviable, Jack, est à bout de nerfs. Au début du film, il a déjà tué ses parents[précision nécessaire]. The very ending of Fight Club might well be the biggest change of all. Le producteur Art Linson estime que ce marketing unidimensionnel a largement contribué à l'échec commercial du film aux États-Unis[45]. Norton plays the unnamed narrator, who is discontented with his white-collar job. The barrel of the gun pressed against the back of my throat, Tyler says "We really won't die." Janet Maslin, du New York Times, évoque un film « visionnaire et dérangeant », qui « explore l'attrait de la violence dans une culture déshumanisée et réglementée bien plus dangereuse », estimant que Fincher « trouve pour la première fois un sujet assez audacieux pour s'adapter à sa sophistication visuelle, et utilise ce style d'une manière éblouissante ». Le film fait l'objet de critiques très contrastées. Le but de ce mode de jeu est de former une puissante équipe qui combat pour vous. Adam Smith, du magazine Empire, attribue au film 4 étoiles sur 5, louant le style visuel de Fincher, la bande originale et les performances d'acteur de Pitt et Norton mais regrettant les invraisemblances de la dernière demi-heure et un retournement final prévisible qui empêchent le film d'être classé dans la catégorie des chefs-d'œuvre[58]. Pour Marc Toullec de Ciné Live, il s'agit d'un « exercice de style éblouissant, percutant et un brin provocateur »[67]. Kenneth Turan, du Los Angeles Times, évoque « une mixture infantile et pleurnicharde de pseudo-philosophie et de violence »[63]. En effet, le cameraman ne pouvait s’empêcher de rire. Il délivre un message volontairement ambigu, laissant au spectateur le soin de l'interpréter. People are always asking, did I know about Tyler Durden. Durant la séquence, qui va de l'intérieur du cerveau à l'extérieur du crâne, on peut voir des neurones, l'influx nerveux et un follicule pileux. Les scènes de combats sont très chorégraphiées mais les acteurs sont priés « d'y aller à fond » afin d'avoir des effets réalistes, comme quand ils sont hors d'haleine[24].