À la suite de ces révélations, l'association Innocence en danger demande à ce que les ouvrages de Gabriel Matzneff soient retirés de la vente[35], alors que Vanessa Springora s'est elle-même exprimée contre cette action[36]. », Situation personnelle, parcours et éditrice, « À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter », « Mais, en fait, notre activité principale, c'était le sexe », « d'un récit sans concession sur son expérience avec le romancier », Le film reçoit le prix Jeunesse en 2005 à Traces de Vies – Clermont-Ferrand (France) et est sélectionné en 2004 au FIFF-Festival international de films de femmes - Créteil (France), « M. Matzneff me semble pitoyable. Elle y décrit notamment l’emprise qu’avait sur elle l’artiste, Publié le 02/01/20 à 17h47 Si certains cherchent à avancer l’argument d’une permissivité liée à l’époque, le récit choc de Vanessa Springora pose une question très actuelle :  Dans cet ouvrage, Vanessa Springora raconte la relation sous emprise qu'elle a entretenue avec l'écrivain pédophile Gabriel Matzneff alors qu'elle n'avait que 14 ans et qu'il en avait 50. En France, depuis 1994, la législation interdit à tout adulte d’avoir des relations sexuelles – même consenties – avec un mineur de 15 ans. Son père, qu'elle décrit comme absent dans Le Consentement, meurt en janvier 2020[3]. « L’idée c’est de graver dans le marbre le principe : si tu touches à un enfant, tu vas aux assises, que tu sois riche ou pauvre, célèbre ou non », insiste Pierre Rosenczveig. L’auteure Vanessa Springora y raconte sa relation traumatisante, à 14 ans, avec cet homme de trente-six ans son aîné, écrivain aux pratiques pédophiles assumées. Très rapidement, au bout de quelques jours après sa sortie, le livre est déjà un succès de librairie. https://www.marieclaire.fr/vanessa-springora-gabriel-matzneff,1334397.asp L'ouvrage est supposé avoir autant d'importance dans le milieu littéraire en France que le témoignage d'Adèle Haenel pour le cinéma[10],[28]. Quelque temps après, la Brigade des mineurs est alertée par lettres anonymes puis Vanessa Springora est admise à l'hôpital des enfants malades[20]. Du "Consentement", livre de Vanessa Springora, L'Express et Le Monde racontent une folie du siècle dernier : quand Gabriel Matzneff, pédophile avéré, fut adulé et protégé dans Paris. En deux cents pages, l’auteure aujourd’hui âgée de 48 ans se réapproprie son histoire. Dans son livre "Le Consentement", sorti jeudi, Vanessa Springora raconte sa relation sous emprise, à 14 ans, avec l'écrivain Gabriel Matzneff aux pratiques pédophiles assumées. Pourquoi Vanessa Springora a voulu "enfermer dans un livre" Gabriel Matzneff Dans "Le consentement", l'autrice raconte l'emprise qu'avait sur elle l'écrivain accusé de pédophilie. L'ouvrage obtient un retentissement médiatique[24] international avant même sa parution[25], posant la question de la pédophilie, de la pédocriminalité[26] et s'interrogeant sur le milieu littéraire français des années 1980[27]. On était dans une période de consécration de la liberté, on ne voyait pas ses usages pervers. https://www.babelio.com/livres/Springora-Le-Consentement/1189295 histoire d’amour et d’emprise avec Gabriel Matzneff – qu’elle ne cite jamais – pendant près de deux ans. L'écrivain s'éprend alors de l'adolescente, qui n'a que 14 ans, et sa fascination tourne à l'obsession. Le sociologue spécialiste de l'histoire de la pédophilie Pierre Verdrager affirme que l'ouvrage marque un « tournant majeur » dans la perception de la pédophilie en France, désormais condamnée universellement ou presque[29],[30],[31]. On est au milieu des années 1980, l’écrivain jouit d’un certain prestige pour ces ouvrages sulfureux, l’adolescente, elle, se débat avec ses démons : mal dans sa peau, délaissée par son père, isolée…, Dans Le Consentement, paru ce jeudi, celle qui est aujourd’hui directrice des éditions Julliard raconte son Ce n’est pas mon attirance à moi qu’il fallait interroger, mais la sienne. À l’époque des faits, Vanessa Springora en a 14, Matzneff, lui, 50. Dans Le Consentement, l’éditrice Vanessa Springora décrit comment, à 14 ans, elle est tombée sous le charme d’un prédateur, habile à piéger ses proies, l’écrivain Gabriel Matzneff. vanessa springora epub 19th August, 2020 civilization 6 gratuit mac V. var 13, en usikker, sårbar og lidt forsømt pige; G.M. Elle y décrit notamment l’emprise qu’avait sur elle l’artiste, - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM, histoire d’amour et d’emprise avec Gabriel Matzneff, l’argument d’une permissivité liée à l’époque. », En 2018, l’exécutif avait réfléchi à instaurer cet âge minimum. Dès le lendemain de sa parution, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour «viols commis sur mineur de moins de 15 ans» à l’encontre de M. Matzneff. "Le Consentement", ou le récit terrible de Vanessa Springora qui, à 14 ans, a vécu une relation d'emprise avec l'écrivain Gabriel Matzneff, 50 ans. Mais comment ces filles s'en sortent-elles ensuite ? L'ouvrage est rapidement un succès de librairie. Vanessa Springora a mis plus de dix ans pour parvenir à écrire le récit de l’emprise qu’a exercé sur elle le sulfureux écrivain Gabriel Matzneff, quand elle n’avait que 14 ans. L'écrivain loue une chambre d'hôtel à proximité et Vanessa Springora néglige alors le collège [10]. Séduite ado par un célèbre écrivain, Vanessa Springora raconte Mais elle sait que quelque chose ne tourne pas rond. PARIS — L’éditrice Vanessa Springora, autrice du livre Le consentement, ... qui raconte avec force détails comment elle a été séduite à 14 ans par l’écrivain de 36 ans son aîné, a provoqué un électrochoc, mettant en lumière le sujet des violences sexuelles envers les mineurs et la complaisance dont M. Matzneff a bénéficié dans le milieu littéraire parisien. Quand, en l’occurrence, on a ressenti du désir pour cet adulte qui s’est empressé d’en profiter ? », Dernière modification le 6 décembre 2020, à 10:41, Escuela Internacional de Cine y Televisión, « Vanessa Springora annule “La Grande Librairie” à la suite du décès de son père », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Vanessa_Springora&oldid=177333256, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Mais Vanessa Springora a décidé de prendre « le chasseur à son propre piège » en racontant sa relation sous emprise, à 14 ans, avec Gabriel Matzneff, l’écrivain amateur de jeunes filles.. Trente ans après les faits, cette éditrice de 47 ans a voulu l’« enfermer dans un livre », « Le Consentement », qui sort jeudi chez Grasset. Pour contourner la difficulté soulevée par le conseil d’État, l’ancien président du tribunal des enfants de Bobigny, ardent défenseur de la cause, préconise de faire de l'atteinte sexuelle pas un simple délit mais un crime. Sans voir qu’elle était mal posée, dès le départ. Quant à l'écrivaine québécoise Denise Bombardier, qui avait déjà publiquement réagi contre les agissements à caractère pédophile de Gabriel Matzneff lors de l'émission de télévision Apostrophes diffusée en mars 1990[37],[38],[n 3], elle salue un « livre remarquable, courageux, d’une écriture chirurgicale »[40]. » Vanessa Springora n’a même pas 14 ans lorsqu’elle rencontre Gabriel Matzneff, presque quinquagénaire, au cours d’un dîner mondain auquel sa mère l’a entraînée. A l’époque, néanmoins, le code pénal réprimait « l’attentat à la pudeur sans violence » sur un mineur de quinze ans et prévoyait une peine de trois à cinq ans. L'affaire Matzneff relance le débat, JUSTICE Dans Le Consentement, Vanessa Springora raconte sa relation avec l’écrivain Gabriel Matzneff lorsqu’elle avait 14 ans et lui la cinquantaine. Les faits décrits dans ce livre remontent à la seconde partie des années 1980, durant son adolescence, et commencent alors qu'elle est âgée de 13 ans et lui de 49[17] : elle reconnait être à l'époque « encore vierge » mais avec « une envie d'aller vers la sexualité »[12]. « Mais, en fait, notre activité principale, c'était le sexe » explique-t-elle[21]. https://www.babelio.com/livres/Springora-Le-Consentement/1189295 10 000 exemplaires sont écoulés en trois jours et l'ouvrage atteint immédiatement la première place des ventes « Essais-Documents », la deuxième place en format Kindle sur Amazon, et la troisième place sur Amazon toutes catégories confondues. Dans un livre à paraître le 2 janvier, l’éditrice Vanessa Springora décrit la relation qu’elle a eue dès 14 ans avec l’écrivain Gabriel Matzneff, qui en avait 50. 45 citations de Vanessa Springora - Ses plus belles pensées Citations de Vanessa Springora Sélection de 45 citations et phrases de Vanessa Springora - Découvrez un proverbe, une phrase, une parole, une pensée, une formule, un dicton ou une citation de Vanessa Springora issus de romans, d'extraits courts de livres, essais, discours ou entretiens de l'auteur. Ce dernier n'a jamais caché son penchant pour les très jeunes adolescents ou les enfants : déjà en 1974[n 2], il écrit un essai titré Les Moins de seize ans, publié chez Julliard et « mode d'emploi pour les pédophiles » d'après Springora[12], abordant sa relation avec un garçon de douze ans, ses habitudes de tourisme sexuel, ainsi que d'autres turpitudes[13]. Implacable, l'écriture de Vanessa Springora donne la définition juste de la pédophilie.A quatorze ans, on n'est pas censée être attendue par un homme de 50 ans à la sortie de son collège, on n'est pas supposée vivre à l'hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche, à l'heure du goûter. L’auteure Vanessa Springora y raconte sa relation traumatisante, à 14 ans, avec cet homme de trente-six ans son aîné, écrivain aux pratiques pédophiles assumées. Aujourd’hui, un procureur se saisirait de ce dossier qu’il y ait ou non plainte. Elle est réalisatrice-autrice en 2003 pour l’Institut national de l’audiovisuel[6], avant de devenir assistante d'édition au sein des éditions Julliard en 2006[7]. Alors qu'elle a accompagné sa mère, attachée de presse dans l'édition, à un dîner où l'écrivain était présent[10] — le 6 novembre 1985 —, celui-ci la contacte plusieurs fois ensuite[12], l'attend à la sortie du collège[10] presque chaque jour ; elle est alors en classe de quatrième. peut-on être réellement consentante à 14 ans . Société Peut-on être consentante à 14 ans ? Vanessa Springora est la première à témoigner parmi les femmes séduites par Gabriel Matzneff lorsqu'elles étaient adolescentes. 16/10/19 | AU SERVICE DES ENFANTS (3/4), A la brigade de protection des mineurs, le passé ne s’oublie jamais, 17/10/19 | AU SERVICE DES ENFANTS (4/4), La brigade des mineurs peine à sauver «les gamins conditionnés pour voler», 15/10/19 | AU SERVICE DES ENFANTS (2/4), A la brigade de protection des mineurs, les mots d’une enfance brisée, Choix de consentement © Copyright 20 Minutes - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM, Affaire Gabriel Matzneff : Pourquoi la pédocriminalité a été minimisée dans le milieu littéraire français, A la brigade de protection des mineurs, des « cold cases » jamais vraiment froids, Peut-on être consentante à 14 ans ? ». ». Mais Vanessa Springora a décidé de prendre "le chasseur à son propre piège" en racontant sa relation sous emprise, à 14 ans, avec Gabriel Matzneff, l'écrivain amateur de jeunes filles. Vanessa Springora, sort un livre appelé Le consentement (Editions Grasset) dans lequel elle révèle l’emprise qu’avait sur elle l’écrivain Gabriel Matzneff dans les années 80, alors qu’elle n’avait que 14 ans. Le coup de foudre, la permissivité des adultes autour d’elle, la lente et douloureuse reconstruction liée notamment à la difficulté à se percevoir en tant que victime. » Et la magistrate de préciser : « Le droit n’est pas la morale, ils peuvent parfois se rencontrer mais pas toujours. L'écrivain loue une chambre d'hôtel à proximité et Vanessa Springora néglige alors le collège[10]. La polémique ne cesse d’agiter les réseaux sociaux depuis quelques jours. Dans un récit circonstancié et implacable paru le 2 janvier, Mais Vanessa Springora a décidé de prendre "le chasseur à son propre piège" en racontant sa relation sous emprise, à 14 ans, avec Gabriel Matzneff, l’écrivain amateur de jeunes filles. — Mis à jour le 02/01/20 à 17h47, « Comment admettre qu’on a été abusé quand on ne peut nier qu’on a été consentant ? Mais Vanessa Springora a décidé de prendre "le chasseur à son propre piège" en racontant sa relation sous emprise, à 14 ans, avec Gabriel Matzneff, l'écrivain amateur de jeunes filles. Cent fois, j’avais retourné cette question dans mon esprit. Gabriel Matzneff dénonce le «coup de poignard» de Vanessa Springora. « La question du consentement est subjective, il faut se placer sur le terrain des faits en créant un âge minimum en-deça duquel ces relations relèvent des assises », estime-t-il. Dès le lendemain de sa parution, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "viols commis sur mineur de moins de 15 ans" à l'encontre de Gabriel Matzneff. Il partage avec elle sa vie parisienne dans le monde littéraire : dîners, théâtre, cinéma, visites, entretiens avec la presse, elle se joint à lui régulièrement[19],[20]. Même si l’enfant est très jeune, même si cela semble évident, il faut apporter la preuve de la contrainte morale. Implacable, l'écriture de Vanessa Springora donne la définition juste de la pédophilie. Vanessa Springora a indiqué dans un entretien au Parisien qu'elle n'envisageait pas de porter plainte. L'affaire Matzneff relance le débat, Dans Le Consentement, Vanessa Springora raconte sa relation avec l’écrivain Gabriel Matzneff lorsqu’elle avait 14 ans et lui la cinquantaine. Il commence à écrire à la jeune fille et l'attend à la sortie de son école. Elle précise qu'à l'époque, elle était « consentante », ce qui l'a empêchée d'aller en justice alors que le statut d’écrivain de Matzneff l'aurait longtemps protégé[23]. Faut-il instaurer, comme au Royaume-Uni ou en Belgique, un âge minimum en-deçà duquel toute relation sexuelle entre un mineur et un majeur ne peut être librement consentie et relève automatiquement de l’agression sexuelle ou du viol ? L'Express parle « d'un récit sans concession sur son expérience avec le romancier »[10]. Les vieux messieurs attirent les enfants avec des bonbons, M. Matzneff les attire avec sa réputation. Vanessa Springora est la première à témoigner parmi les femmes séduites par Gabriel Matzneff lorsqu’elles étaient adolescentes. Dans un avis rendu en mars 2018, les Sages ont notamment estimé que l’automaticité de l’âge minimum de non-consentement allait à l’encontre de la présomption d’innocence. (Marguerite Bornhauser) Vanessa Springora signe un livre très fort dans lequel elle raconte s’être retrouvée à 14 ans sous l’emprise de Gabriel Matzneff, l’écrivain accusé d’actes pédophiles. Au bout de trois semaines, l'ouvrage s'est vendu à 75 000 exemplaires[34]. Dans Le Consentement, Vanessa Springora raconte sa relation avec l’écrivain Gabriel Matzneff lorsqu’elle avait 14 ans et lui la cinquantaine. Malgré ce revers juridique, les militants et défenseur de cette cause espère que le témoignage de Vanessa Springora ou avant elle, d’Adèle Haenel, relancera le débat. La parution du premier roman de Vanessa Springora, nouvelle directrice des éditions Julliard, provoque un séisme dans le secteur du livre. M.». Pendant des années, je me débattrai moi aussi avec cette notion de victime, incapable de m’y reconnaître. Dès le lendemain de sa parution, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "viols commis sur mineur de moins de 15 ans" à l'encontre de Gabriel Matzneff. Dans son livre intitulé Le Consentement, paru chez Grasset le 2 janvier 2020, Vanessa Springora décrit, en le désignant par ses seules initiales[n 1], l'emprise qu'a eue l'écrivain Gabriel Matzneff[11] sur elle. Vanessa Springora, née le 16 mars 1972[1], est une éditrice, écrivaine et réalisatrice française. C’est le principe d’« atteinte sexuelle sur mineur », punissable de sept ans de prison et de 100.000 euros d’amende. Par la suite, il a lui-même retracé la relation avec Vanessa Springora dans le récit La Prunelle de mes yeux[14], volume de son journal paru en 1993[15], qui couvre la période allant du 13 mai 1986 au 22 décembre 1987[14], mais « avec sa version des faits »[12], « du point de vue du chasseur » selon Vanessa Springora[16] ; elle se voit à l'époque n'être qu'« une proie vulnérable » soumise à une prédation à la fois « sexuelle, littéraire et psychique »[12]. Après le premier tirage, prudent, son éditeur Grasset lance rapidement cinq réimpressions consécutives[32],[33]. A paraître le 2 janvier prochain, aux éditions Grasset, "Le Consentement" est le récit glacial et autobiographique de la liaison d'un homme de 50 ans qui séduit une jeune fille de 14 ans. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. « Dans les années 1970-80, l’interdit existait mais on ne voyait pas le mal derrière, analyse Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal des enfants de Bobigny. Le projet de loi a finalement été abandonné en cours d’année car il risquait d’être non conforme à la constitution. Vanessa Springora est la première à témoigner parmi les femmes séduites par Gabriel Matzneff lorsqu'elles étaient adolescentes. Vanessa Springora y raconte cette emprise : "Pour prendre le chasseur à son propre piège, il … « Pourquoi une adolescente de quatorze ans ne pourrait-elle aimer un monsieur de trente-six ans son aîné ? Elle explique que c'est notamment l'obtention du prix Renaudot par Gabriel Matzneff en 2013 qui la révolte et la pousse à écrire[22], souhaitant faire entendre sa version[16]. Vanessa Springora ne parle pas de viol dans son ouvrage, mais décrit comment elle s'est retrouvée sous l'emprise d'un homme de 36 ans son aîné. Pourquoi Vanessa Springora a voulu "enfermer dans un livre" Gabriel Matzneff Dans "Le consentement", l'autrice raconte l'emprise qu'avait sur elle l'écrivain accusé de pédophilie. Vanessa Springora raconte, dans « le Consentement », à paraître en janvier 2020 chez Grasset, comment elle a été l’amante de Gabriel Matzneff à l’âge de 14 ans. La parution du premier roman de Vanessa Springora, nouvelle directrice des éditions Julliard, provoque un séisme dans le secteur du livre. A plusieurs reprises ces dernières années, souvent au détour de faits divers, le débat a été posé. Elle aurait pu rester anonyme. Dans Le Consentement, l’éditrice Vanessa Springora raconte sur 200 pages comment elle a été séduite à 14 ans par un écrivain célèbre désigné par ses initiales «G. La sortie de ce livre met en lumière auprès du grand public les agissements de Matzneff, qui les développait pourtant longuement dans ses livres depuis plusieurs décennies, et provoque un scandale retentissant sur ses soutiens culturels, politiques et médiatiques. Elle dit que c’est par l'écriture, alors qu'elle en a été longtemps incapable, qu'elle tente de se réapproprier cette histoire, après avoir souffert de celle des livres de Gabriel Matzneff[20]. A 14 ans, V. est amoureuse. Vanessa Springora est la première à témoigner parmi les femmes séduites par Gabriel Matzneff lorsqu'elles étaient adolescentes. Les premières relations sexuelles [10], elles, arriveront malgré le fait que la jeune fille, âgée de 14 ans alors, n'ait donc pas encore atteint la majorité sexuelle de quinze ans en vigueur en France. La création de ce délit est donc postérieure aux faits dénoncés par Vanessa Springora. Elle coordonne parallèlement depuis 2010 la collection « Nouvelles Mythologies », dirigée par Mazarine Pingeot et Sophie Nordmann, pour les éditions Robert Laffont[6]. ASSOCIATED PRESS Vanessa Springora a publié début janvier son livre "Le Consentement", où elle raconte sa relation avec Gabriel Matzneff alors qu'elle n'avait que 14 ans. « Quel que soit le crime ou le délit, le principe de base de notre justice est de prouver la culpabilité, explique Céline Parisot, la présidente de l’Union syndicale des magistrats. Vanessa Springora ne parle pas de viol dans son ouvrage, mais décrit comment elle s'est retrouvée sous l'emprise d'un homme de 36 ans son aîné. À l'âge de 14 ans, Vanessa Springora a été sous l'emprise de l'écrivain Gabriel Matzneff. « À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter » écrit-elle[16],[18]. En décembre 2019, elle est nommée directrice des éditions Juillard[8],[9]. Les premières relations sexuelles[10], elles, arriveront malgré le fait que la jeune fille, âgée de 14 ans alors, n'ait donc pas encore atteint la majorité sexuelle de quinze ans en vigueur en France. La dernière modification de cette page a été faite le 6 décembre 2020 à 10:41. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Dès le lendemain de sa parution, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "viols commis sur mineur de moins de 15 ans" à l'encontre de M. Matzneff. Il nous raconte dans son livre ennuyeux qu'il sodomise des petites filles de 14 ans. L’USM de son côté avance l’idée d’introduire un âge minimal sans forcément le lier à une notion d’automaticité. Après une scolarité au collège Jacques-Prévert, puis au lycée Fénelon, à Paris, et deux années en classes préparatoires, Vanessa Springora obtient un DEA de lettres modernes à l’université Paris-Sorbonne[4],[5]. peut-on être réellement consentante à 14 ans ? « Avant même sa sortie, le 2 janvier, le livre de Vanessa Springora « Le Consentement » (Grasset, 216 p., 18 euros) a provoqué une déflagration dans le milieu littéraire et bien au-delà. Monsieur Finkielkraut nous explique sur LCI que Vanessa Springora, à 14 ans, était « consentante », qu’il ne s’agit « pas de pédophilie » et qu’il ne s’agit « pas d’un viol ». Vanessa Springora rencontre Gabriel Matzneff en 1986 lorsqu'elle accompagne sa mère à un dîner professionnel. Elle publie, début janvier 2020, l'ouvrage Le Consentement, dans lequel elle dénonce une emprise de l'écrivain Gabriel Matzneff, qui a commencé avec elle des relations sexuelles alors qu'elle avait 14 ans et lui 49. Vanessa Springora est élevée par une mère divorcée[2].