est un outil de la pensée, un outil de pour faire des choses pareilles, une sorte d’égarement de l’intelligence. peut on comprendre que des intellects brillants peuvent être complètement Index analytique. En cela elle est la condition de l’intelligence, en tant que l’intelligence consiste à toujours remettre en cause ce que l’on sait déjà. C’est la raison pour laquelle les âmes basses s’en emparent pour servir leurs fins mesquines, car l’opinion est toujours mobilisable au service des pires finalités. ». Pourtant, Stiegler ne se contente pas de cette approche morale de la bêtise. La doxa est l’opinion admise, elle repose sur l’idée que « tout le monde sait « ceci », que tout le monde reconnaît ceci, que personne ne peut nier ceci[6]. [3] Ibid. » À l’inverse, selon cette conception, nous tombons dans l’erreur lorsque des forces extérieures s’emparent de la pensée et la détournent de sa vocation propre[5]. problème. alternative, celle du vrai et du faux. Mais le sot n’a pas la finesse ni ne comprend rien, mais avec États de choc de Bernard Stiegler a pour sous-titre « bêtise et savoir au xxie siècle ». conséquent, il est impossible de parler d’une « bêtise de l’intelligence », Lasch Christopher La culture du narcissisme La société industrielle fabrique de la bêtise L'éducation de masse finit par abrutir La désastre qui menace Bêtise . souvent réciproque, quand l’autre ne se sent pas écouté. Accueil. Il faut se demander, pour finir, comment il est possible de se rapporter à ce fond pour ressourcer la pensée. : « D’après cette image, la pensée est en affinité avec le vrai, possède formellement le vrai et veut matériellement le vrai. )l’autre «bête» en face refuse de discuter. En effet, la philosophie a pour présupposé fondamental que la pensée recherche naturellement la vérité, qu’elle possède la vérité en elle-même et qu’il lui suffit par conséquent de penser vraiment pour découvrir la vérité[3]. déclore s’il en prenait conscience, s’il écoutait vraiment ce qu’on lui dit. Nous pourrons alors, dans un second temps, analyser les éléments de continuité et de discontinuité avec Stiegler. suspendre sa propre pensée. [Roland Breeur] -- La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage étudie deux conceptions extrêmes de la bêtise : celle de l'idiot et celle de l'esprit de sérieux. » L’image dogmatique de la pensée a donc pour origine cette volonté de détourner le philosophe des problèmes réels pour l’orienter vers les seules vérités éternelles. cit., p. 196 : « La lâcheté, la cruauté, la bassesse, la bêtise ne sont pas simplement des puissances corporelles, ou des faits de caractère et de société, mais des structures de la pensée comme telle. La doxa est incapable d’expliquer quoi que ce soit, c’est l’arbitraire et la contingence qui règnent dans l’image dogmatique de la pensée. ... Ne pas être raide. (texte) Precisamente questa, come vedremo, è stata la scoperta di Flaubert. Scopri la traduzione in italiano del termine bêtise nel Dizionario di Francese di Corriere.it L’évolution du concept de bêtise de Deleuze à Stiegler nous permet de saisir toute la pertinence et l’actualité de ce concept que rien ne destinait à un avenir philosophique, compte tenu de la faible importance que lui avait accordée la tradition. [9] G. Deleuze, Nietzsche et la philosophie, op. 3 minutes de philosophie pour redevenir humain Épisode : Flaubert : "La bêtise consiste à vouloir conclure" Le 16/08/2019 13-1233913 - La bêtise s'améliore, Cannone, Belinda, Stock , 2007, French bookseller Notions. êtres humains ont fait à leur semblable au XX ème siècle, on est en droit de supposer que la Cette image morale affirme qu’il est bon de se livrer à la recherche désintéressée de la vérité, mais par là il s’agit avant tout d’arracher le penseur aux problèmes du présent pour ne pas que la pensée s’en prenne aux valeurs en cours, pour ne pas qu’elle s’intéresse au monde réel : « Fait troublant : le vrai conçu comme universel abstrait, la pensée conçue comme science pure n’ont jamais fait de mal à personne. « La bêtise est une structure de la pensée comme telle : elle n'est pas une manière de se tromper, elle exprime en droit le non-sens dans la pensée. Elle est sans effet sur la connerie », mais on peine à trouver d’autres mentions de ce type... Jusqu’à aujourd’hui, donc. Comme il se plait, et comme il se fait rire ! dire de quelqu’un qu’il n’est… pas très futé. ». « bêtise humaine », « humaine » est de trop : il n’y a que les hommes qui soient rectifier. Mais comme le dit Michel Adam dans son Essai sur la bêtise : « Ce qui Là est précisément ce que l’opposition simpliste entre la vérité et l’erreur ne permettait pas de faire. [2] G. Deleuze, Différence et répétition (1968), Paris, PUF, 2011, p. 172. : « Le philosophe, il est vrai, procède avec plus de désintéressement : ce qu’il pose comme universellement reconnu, c’est seulement ce que signifie penser, être et moi, c’est-à-dire non pas un ceci, mais la forme de la représentation ou de la recognition en général. (texte) Mais celui chez qui l’intelligence Une partie du deuxième chapitre d’États de choc est consacré à l’explicitation du concept de bêtise chez Deleuze[24]. Il est là, qui nous fixe, pourtant sans yeux. Il n’est pas certain, pour autant, qu’elle puisse constituer à elle toute seule un concept suffisamment critique. Résoudre les conflits par la discussion, l’argumentation et la diplomatie est un bon début, même si (surtout! La bêtise s'améliore. C’est parfois très net : dans le regard éteint de celui qui ne comprend « Elle est possible, nous dit Deleuze, en vertu du lien de la pensée avec l’individuation[16]. Autour de la bêtise. Employer le mot de « bêtise » renvoie toujours, semble-t-il, à un jugement de valeur négatif sur une action ou sur une parole, un discours. Sur ce point, cf. Comment: couverture souple, format moyen , très bon état. La bêtise renvoie à cet état où le fond non-individué n’est plus une source féconde pour la pensée, mais un élément de blocage qui l’empêche de s’individuer : « La bêtise n’est pas le fond ni l’individu, mais bien ce rapport où l’individuation fait monter le fond sans pouvoir lui donner forme (…)[19]. l'attaque envers la (…) Il en découle une seconde conséquence : l’état négatif de la pensée n’est pas l’erreur. Sa malencontreuse mémoire, La ibid., p. 207 : « Le problème ou le sens, c’est à la fois le lieu d’une vérité originaire et la genèse d’une vérité dérivée. Au contraire, la bêtise suppose uniquement chez Stiegler l’extériorisation technique qui rend possible une passivité radicale à l’égard du savoir. est dans la réalité intimement lié, jusqu’à couper les cheveux en quatre et [7] Ibid. Une pensée qui tourne en rond dans l’esprit comme un disque rayé et, par-dessus tout,    Or le sot paraît être insensible à cette nous avons abondamment montré que l’intelligence est présente dans la capacité Quel concept de bêtise Stiegler élabore-t-il à partir de sa discussion avec Deleuze ? Metto a disposizione la registrazione audio dell’intervento che ho svolto a Ragusa Ibla il 18 ottobre 2019 Contro il politicamente corretto nell’ambito di un Convegno sui Linguaggi del potere. Aucune « chaîne de raisons », pour parler comme Descartes, ne pourrait naître ni se maintenir sans son inscription scripturale, c’est-à-dire sans traces, et pourtant cette extériorisation ou « exosomatisation » devient un savoir mort à partir du moment où il n’est plus réapproprié activement par la pensée. Au contraire, le fond non-individué s’impose comme un déjà-là à accepter tel quel. Et en plus le dit haut et fort. 1) Les Nous disons Autrement dit, la bêtise est du côté de la passivité alors que le savoir est du côté de l’activité, mais parce que cette activité peut s’épuiser, s’oublier, se mortifier, alors le savoir lui-même peut devenir bêtise[26]. Loin d’une répétition stérile, cette discussion fait évoluer profondément la conception de la bêtise de sorte à lui donner de nouveaux enjeux. Dans cette perspective que l’on pourrait dire hégélienne ou dialectique, et que Derrida s’était réappropriée pour penser justement la question spécifique de la bêtise[27], le propos deleuzien se trouve enrichi pour venir compliquer l’opposition rigide entre savoir et non-savoir, ou, pour le dire dans les termes de Jacques Rancière, entre les savants et les ignorants. Other event in Liège, Belgium by Philosophie ULiège on Thursday, April 23 2020 Le sot est bavard, Est intelligent ce préjugés. L’individuation désigne ce processus de relance infini de l’identité par laquelle le rapport au fond est l’occasion d’une prise de forme et d’une transformation du sujet. Demandez par mail la plupart des gens. On plaint la bête, on fuit le sot. compliquer tout à l’excès, ce qui précipite l’esprit dans l’obscurité. L’erreur, l’illusion, la superstition sont des catégories au sein desquelles le philosophe peut se retrouver, mais la bêtise… Le paradoxe, mais aussi tout l’enjeu d’État… (texte) Aux yeux de Deleuze, cette manière de faire fonctionner le couple vérité-erreur est problématique sur deux points. innocent, c’est de l’inconscience Et l’à propos est la marque des personnes qui parce qu’il ne comprend rien à ce que nous avons à lui dire, c’est facile et Objets et concepts, Corps/texte : pour une théorie de la lecture empathique, Sciences, technologies et sociétés de A à Z, Sous l’expérience esthétique : esthétique et neurosciences cognitives, Mouvements sociaux et subjectivations politiques, De la culture papier à la culture numérique, Un individu numérique chez Spinoza et Wiener, Les interprétations de la mécanique quantique, ISSN Et  comme « la sottise ne parle Elle permet ainsi une analyse du capitalisme contemporain qui n’en appelle à aucun archaïsme métaphysique. repousser l’ennemi, de faire voir au méchant sa méchanceté, Oui … Un sot rempli de suffisance, globale cohérente qui apporte au final la solution de l’énigme. C’est ce qu’affirmait déjà Aristote en postulant que « tous les humains ont par nature le désir de savoir[4]. Nous devons plutôt considérer la bêtise en elle-même : ce Deleuze prend l’exemple des copies d’élève où il y a souvent des bêtises mais peu d’erreurs. La bêtise reste bel et bien, dans États de choc, la garante des valeurs établies. La formation qui sert le bien de tous, pas les profits calculés de seulement quelques uns. Ce qu’Adorno nomme, dans la Dialectique négative, le « primat de l’objet », se formule chez Deleuze dans le vocabulaire de la rencontre et de la passion : « Ne comptons pas sur la pensée pour asseoir la nécessité relative de ce qu’elle pense, mais au contraire sur la contingence d’une rencontre avec ce qui force à penser, pour lever et dresser la nécessité absolue d’un acte de penser, d’une passion de penser[20]. [26] Ibid., p. 79-80 : « (…) le savoir, et en particulier le savoir théorique comme passage à l’acte de la raison – ou plus amplement de la noèse –, est ce qui n’advient que par intermittence à une âme noétique qui régresse sans cesse, et qui, en cela, est comme une sorte de Sisyphe remontant perpétuellement la pente de sa propre bêtise, s’il est vrai que, comme l’écrit Simonide, que cite Aristote, « Dieu seul peut jouir de ce privilège », c’est-à-dire du privilège d’être toujours en acte : de ne jamais être bête – en voie de désindividuation, de réification, de prolétarisation. l’intellect borné, d’une pensée aux vues trop courtes dans quasiment impossible ... » Toutes les rencontres, cependant, ne forcent pas la pensée à se mettre en mouvement. Il est de fait incroyablement prévisible, car sa Cette dimension morale servait en grande partie de raison explicative de la bêtise chez Deleuze – comme on l’a vu, ce sont les âmes basses et mesquines qui sont au principe de la bêtise dans Nietzsche et la philosophie –, mais il est évident qu’une telle explication est insuffisante puisqu’elle ne fait que déplacer la question : pourquoi y a-t-il des âmes basses et mesquines ? Added to Watchlist. On connaît des pensées imbéciles, des discours imbéciles qui sont faits tout entiers de vérités ; mais ces vérités sont basses, sont celles d’une âme basse, lourde et de plomb. Ho esordito accennando alla funzione dell’intellettuale in una società caratterizzata da un uso costante e pervasivo dei social network. Entretien : Florian Forestier, Le Réel et le Transcendantal (1/2). Dal 2012 ha lanciato una collana, chiamata Nouveaux regards. Afin d’éviter le En elle, le fond est certes mobilisé, mais il n’est plus individué, il n’est plus approprié par le sujet de sorte à transformer son identité. deviner ses réactions, ses réparties, mille fois resservies. Qu’il est devenu sot parfait. Le propre de la bêtise est de pouvoir être vraie, à la différence de l’erreur : « La bêtise n’est jamais étrangère au savoir : le savoir lui-même peut devenir la bêtise par excellence, si l’on peut dire[25]. vocabulaire qui tourne autour de la bêtise est complexe. La bêtise est précisément ce qui vient bloquer un tel processus. Par là, ce sont l’arbitraire et la contingence qui caractérisaient l’image dogmatique de la pensée qui disparaissent. personne et de l'injure, pour observer ce l’est pas ; ce qui remet directement en cause le préjugé de notre supériorité Cette médiation technique, pour Stiegler, est nécessaire afin que la réflexion puisse se développer, mais fait toujours courir à la pensée le risque d’une solidification, d’une mortification dans cette mémoire externe. Autant le savoir est un objet traditionnel de la philosophie, autant la bêtise, elle, semble échapper à la conceptualité classique. ne peut être intelligente. être conscient, avoir assez de souplesse pour s’adapter à ce qui est, sans Cette thématisation de la technique, chez Stiegler, permet de donner à la bêtise une véritable cause et l’arrache à la perspective morale ou éthique dans laquelle Deleuze continuait de l’inscrire. globale ; qu’on voit le gourmand avide entassant mets sur mets… de l’intelligence (texte) Il est raide dans n’aurait pas dû faire, pour laquelle il sera puni, mais qui au bout du souligné à plusieurs reprises l’importance du monologue de l'intelligence même. L’erreur, l’illusion, la superstition sont des catégories au sein desquelles le philosophe peut se retrouver, mais la bêtise… Le paradoxe, mais aussi tout l’enjeu d’États de choc, consiste ainsi à penser intelligemment la bêtise. Quand nous Nous avons prouver au sot qu’il est sot. c’est plutôt anodin et innocent. », [13] Ibid. L’enjeu de ce questionnement, nous le verrons, n’est autre que la production d’un concept de bêtise à même de saisir les aspects déterminants du capitalisme contemporain. Voyez un sot entrer dans un salon, Pour répondre à cette question, il convient, dans un premier temps, de dégager la signification de la bêtise chez Deleuze. ont de l’esprit, pas des sots. » Sans doute la philosophie rompt-elle avec le contenu des opinions courantes, mais en présupposant l’affinité de la pensée avec le vrai, elle ne fait que déplacer le problème au niveau de la forme de la pensée[7]. On peut donc sans contradiction avoir l’intellect très développé et n’être pas très intelligent. Voici une nouvelle qui colle bien avec le titre de cette file : Racisme et antiracisme : La bêtise... ? » La bêtise, pour sa part, dit être définie comme « la faculté des faux problèmes[23] », une incapacité à se confronter à de vrais problèmes qui renouvellent la pensée. Nous dirons qu’il faut vraiment avoir une « absence » Avec un peu d’attention, En premier lieu, en présupposant une affinité de la pensée avec le vrai et une bonne volonté du penseur, la philosophie entend se fonder sur un préjugé non démontré qui l’empêche de rompre pleinement avec la doxa. Se déclare avec arrogance… aveuglés et corrompus, parce qu’il leur manque la largeur, la profondeur de vue car justement son intelligence est en sommeil. L’attention que Deleuze porte à la bêtise vient de la nécessité qu’il y a, selon lui, à nous débarrasser de l’opposition simpliste entre la vérité et l’erreur. La Bêtise en Philosophie, suite: un humour intelligent (Einstein)/Nonsense against humour (Einstein) Contrary to postmodernists who think very highly of themselves, with no humour at all, we can find very competent researchers with a lot of humour: En second lieu, le fondement de cette image dogmatique de la pensée est une « image morale[8] » qui lie le Bien au Vrai. De celui-là on dira à juste titre qu’il est qu'un brouillon. Celui qui intuitivement ne voit rien, même ce qui est comprendre. Cliquer sur ce lien pour obtenir le dossier. êtres humains ont fait à leur semblable au XX ème siècle, on est en droit de supposer que la pas pour autant intelligent, contrairement à ce que croient la C’est stupide. A chacun de faire de son mieux pour lutter contre sa bêtise animale. Il a été longuement question de la nature de Leggi «La bêtise s'améliore» di Belinda Cannone disponibile su Rakuten Kobo. A la limite, il est plus facile de cruellement de sens critique. ---------------- C’est l’opposition de Nietzsche entre les âmes nobles et les âmes viles qui structure la conceptualité deleuzienne de la bêtise et qui porte le débat sur le terrain moral. Elle est le processus qui fait passer du savoir anonyme, diffus et déjà pensé, à un savoir approprié, ou, dit dans les termes techniques qu’emploie Deleuze, elle est ce qui fait passer du fond non encore individué à la forme individuée. s’exercer a besoin de l’espace du silence. Cette opposition a longtemps structuré la pensée philosophique mais est dépendante d’une « image dogmatique ou orthodoxe[2] » de la pensée. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------. Il affirme, il affirme, il affirme encore ! Autant le savoir est un objet traditionnel de la philosophie, autant la bêtise, elle, semble échapper à la conceptualité classique. Le non-sens de la bêtise n’est alors plus seulement l’imbécilité conservatrice des âmes mesquines, mais le non-sens des « remarques sans intérêt ni importance, des banalités prises pour remarquables, des confusions de « points » ordinaires avec des points singuliers, des problèmes mal posés[15] ». cit., p. 81. sous-entend qu’il n’y ait pas d’intelligence, mais qu’elle n’est pas exercée. de la bêtise fanatique. : « La bêtise et, plus profondément, ce dont elle est symptôme : une manière basse de penser. un peu d’ego en plus, la sottise comprend tout de travers ! » La bêtise désigne donc un discours qui est vrai et qui, pourtant, doit être rejeté du fait de son imbécilité. « Que sais-je ? C’est cette incompréhension du sens que désigne la bêtise. universitaire purement laissons tomber le registre émotionnel. L’un d’eux (A. Roger) a avancé récemment une hypothèse stimulante pour rendre compte de la co-occurrence de la bêtise et de l’intelligence. Or la grande difficulté c'est justement Il est enchanté de son lot,… Manger, manger toujours sans digérer jamais ; indépendamment de nos attentes, de nos exigences et de nos colères. d’un individu qu’il est bête, c’est le ravaler en dessous de